Grâce à ce nouvel outil mis à la disposition de Google:
http://www.googleartproject.com/
Vous pourrez visualiser de nombreuses œuvres représentatives de ces institutions dans une très haute résolution car certaines toiles ont été scannées.
et notamment:
- le Château de Versailles
- die Alte Nationalgalerie Berlin
- le Metropolitan Museum of New York
- National Gallery London
- la Galerie des Offices Florence
Découvrez par vous-même cette ressource précieuse!
Étudier le français et la littérature. Soyez les bienvenus sur ce blog de Français Langue Maternelle et Seconde (Lycée Franco-Allemand de Fribourg - Allemagne)
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lundi 16 mai 2011
mardi 3 mai 2011
jeudi 28 avril 2011
Corrigés des oraux blancs
Je vous rappelle la publication des derniers corrigés des oraux blancs: il suffit de cliquer sur le lien: ICI ou ci-dessous.
Et n'oubliez pas de consulter les documents figurant sur la page générale: ICI
Éléments de corrigé (avec introduction & conclusion)
notions: autofiction, dérision, le titre et sa signification, termes péjoratifs, vision humoristique, métaphore religieuse, parodie, le comique/ la dimension comique
Et n'oubliez pas de consulter les documents figurant sur la page générale: ICI
Oral blanc 2:
> Texte tiré n°1 - Spleen de Paris, XXVI "Les yeux des pauvres" p. 124-126 (édition Reclam)
Éléments de corrigé (avec introduction & conclusion)
2. BEL-AMI (1885), Guy de MAUPASSANT
Lien important: le Réalisme
Lien important: Synthèse sur le Malentendu
notions: esthétique de la diversité, esthétique de l'urbanité, poèmes en prose, la condition de l'artiste, description pathétique, métonymie, le thème du regard
Oral blanc 4:
> Texte tiré n°5 - Spleen de Paris: IX "Le mauvais vitrier"
Nouveau: texte n°5 corrigé> Texte tiré n°5 - Spleen de Paris: IX "Le mauvais vitrier"
notions: différenciation je-énonciateur/ figure du poète, le jeu avec les genres littéraires, le jeu sens propre/ sens figuré, sens symbolique, jeu avec le lecteur, le pouvoir de transfiguration de la poésie, l'esthétique du choc
Lien important: le Réalisme
Oral blanc 1:
> Texte tiré: n°2 - Bel-Ami, "En entrant quelques heures plus tard dans les bureaux de la rédaction [...] le père Walter, qui s'y connaissait en rédacteurs" (pp. 99-101)Éléments de corrigé
notions: définitions de satire, dérision, rythme du récit (sommaire, ellipse, pause narrative...)
3. LE MALENTENDU (1943), Albert CAMUS
Lien important: Synthèse sur le Malentendu
Oral blanc 5:
> Texte tiré n°6 - Le Malentendu- Acte I, scène 8 "Martha - A quoi rêvez-vous encore? [...] Ce sera ce soir ou ce ne sera pas. "notions: avertissement, héros tragique au sens camusien, la question du langage, l'argumentation dans le dialogue, le nœud tragique
Oral blanc 7:
Texte tiré n°7 - Le Malentendu- ACTE II, scène 1 - « Un silence. Il la regarde avec plus de curiosité » à « vous vous y conduisez de façon étrange. Elle sort »
Éléments de corrigé (avec introduction & conclusion)
notions: absurde, révolte, tragédie moderne, explication du titre, héros tragique et surdité, avertissement, philosophie de la sincérité
4. STUPEUR ET TREMBLEMENTS (1999), Amélie NOTHOMB
Lien important: Biographie d'Amélie Nothomb
Éléments de corrigé (avec introduction & conclusion)
notions: absurde, révolte, tragédie moderne, explication du titre, héros tragique et surdité, avertissement, philosophie de la sincérité
4. STUPEUR ET TREMBLEMENTS (1999), Amélie NOTHOMB
Lien important: Biographie d'Amélie Nothomb
Oral blanc 3:
> Texte tiré n°4 - Stupeur et tremblements: l'excipit à partir de "Le matin du 7 janvier" à la fin.
Nouveau: texte n°4 corrigénotions: autofiction, jeu entre le je-narré et le je-narrant, mise à distance, fonction de l'excipit, rythme du récit (scène, sommaire), dérision, humour
Oral blanc 8:
Texte tiré n°8 - Stupeur et tremblements: "Il est permis de s'extasier sur ce parcours inexorable" à "je devais lutter contre de furieux accès de fou rire" (pp. 132-137)Éléments de corrigé (avec introduction & conclusion)
notions: autofiction, dérision, le titre et sa signification, termes péjoratifs, vision humoristique, métaphore religieuse, parodie, le comique/ la dimension comique
Rappel: conseils pour les épreuves orales en langue du partenaire.
Je vous rappelle l'existence du document suivant: il suffit de cliquer sur le lien.
Conseils pour les épreuves orales du baccalauréat.
Conseils pour les épreuves orales du baccalauréat.
jeudi 14 avril 2011
Lexique des termes littéraires
Je souhaiterais attirer votre attention sur un outil précieux, surtout en cette période de révision: le lexique des termes littéraires qui vous permettra de trouver des définitions de ces mots qui parfois vous semblent encore flous: satire, impressionnisme, pathétique...
lundi 11 avril 2011
ORAUX BLANCS - Planning et corrigés (au fur et à mesure)
Les textes proposés et leurs corrigés seront présentés au fur et à mesure, et ils constitueront un support supplémentaire pour vos révisions des épreuves orales.
Pour vous inscrire dans les créneaux encore libres:
- écrivez-moi un email à l'adresse suivante: coursdfg@gmail.com
- ou bien faites-le auprès de moi, en cours, mercredi.
- textes 3 à 8
Devant toute la classe:
Nouveau: texte n°6 corrigé
Corrigé (avec introduction et conclusion)
8h45-9h15: libre
12h30-13h: Adima
Pause
14h30-15h: Judith
Pour vous inscrire dans les créneaux encore libres:
- écrivez-moi un email à l'adresse suivante: coursdfg@gmail.com
- ou bien faites-le auprès de moi, en cours, mercredi.
TELECHARGER LES TEXTES ET LES QUESTIONS DES ORAUX BLANCS:
- textes 1 et 2- textes 3 à 8
Lundi 11 avril
Oral blanc 1: 9h30-10h30 - Elena
> Texte tiré: n°2 - Bel-Ami, "En entrant quelques heures plus tard dans les bureaux de la rédaction [...] le père Walter, qui s'y connaissait en rédacteurs" (pp. 99-101)Oral blanc 2: 10h30-11h30 - Florian
> Texte tiré n°1 - Spleen de Paris, XXVI "Les yeux des pauvres" p. 124-126 (édition Reclam)
Mercredi 13 avril
Les textes seront tirés au hasard parmi quatre sujets possibles.Oral blanc 3: 11h30-12h30: Marie-Claire
> Texte tiré n°4 - Stupeur et tremblements: l'excipit à partir de "Le matin du 7 janvier" à la fin.
Nouveau: texte n°4 corrigé
Nouveau: texte n°4 corrigé
Oral blanc 4: 12h30-13h30: Cornelia
> Texte tiré n°5 - Spleen de Paris: "Le mauvais vitrier"
> Texte tiré n°6 - Le Malentendu- Acte I, scène 8 "Martha - A quoi rêvez-vous encore? [...] Ce sera ce soir ou ce ne sera pas. "Nouveau: texte n°6 corrigé
Oral blanc 6: 15h30-16h30: Anna
> Texte tiré n°3 -Bel-Ami - "Quand Georges Duroy se retrouva dans la rue [...] Souvenirs d'un chasseur d'Afrique" (I,3)Passages individuels (la classe n'est pas présente)
17h-17h30: UliVendredi 15 avril
Les textes seront tirés au hasard parmi deux sujets possibles.- Devant toute la classe:
Oral blanc 7: 10h30-11h30 - Eva
Texte tiré n°7 - Le Malentendu- ACTE II, scène 1 - « Un silence. Il la regarde avec plus de curiosité » à « vous vous y conduisez de façon étrange. Elle sort »
Corrigé (avec introduction & conclusion)
Corrigé (avec introduction & conclusion)
Oral blanc 8: 11h30-12h30 - Caroline
Texte tiré n°8 - Stupeur et tremblements: "Il est permis de s'extasier sur ce parcours inexorable" à "je devais lutter contre de furieux accès de fou rire" Corrigé (avec introduction et conclusion)
- Passages individuels
8h45-9h15: libre
12h30-13h: Adima
Pause
14h30-15h: Judith
15h-15h30: libre
15h30-16h: Florian16h-16h30: libre
16h30-17h: libre
lundi 4 avril 2011
Reformulations de passages de copies du bac. blanc
Voici la suite de la correction du baccalauréat blanc.
PROBLÉMATIQUE ET ANNONCE DE PLAN
- Proposition d'un élève« Le métier doit être bien choisi pour qu'il fasse plaisir et c'est pas de surprise que « la plupart des Français associent le travail à la bonheur de vivre ». Mais en considérant les événements récents, c'est-à-dire les suicides à cause du travail, on peut se questionner sur les dangers générés par l'activité professionnelle. D'abord, nous montrerons l'importance du travail pour l'individu, et au second les effets négatifs possibles vont être présentés. »
> première reformulation
Le métier doit être bien choisi pour faire plaisir > pour permettre un réel épanouissement individuel et ce n'est pas une surprise que « la plupart des Français associent le travail au bonheur de vivre. » Mais en considérant les événements récents, c'est-à-dire les suicides à cause du travail, on peut se questionner sur les dangers générés par l'activité professionnelle.Dans un premier temps, nous montrerons quelle est l'importance du travail pour l'individu, puis dans un second temps, nous en présenterons les effets négatifs possibles.> seconde reformulationLe choix du métier est crucial par rapport à l'épanouissement de l'individu, et il n'est pas surprenant que «la plupart des Français associent le travail au bonheur de vivre. » Mais en considérant les événements récents, c'est-à-dire les suicides à cause du travail, on peut se questionner sur les dangers générés par l'activité professionnelle.Si, dans un premier temps, nous verrons en quoi le travail constitue un des fondements du bonheur de l'individu [annonce du grand I], nous devrons néanmoins examiner dans quelle mesure il constitue également un des facteurs les plus importants du mal-être contemporain [annonce du grand II].
TRANSITION [proposition du professeur]
Ainsi, le travail apparaît dans un premier temps comme le garant de l'épanouissement individuel. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que cet épanouissement n'est possible qu'à certaines conditions et qu'actuellement, le travail est souvent associé, comme le souligne son étymologie, à l'idée de souffrance. Il n'est donc pas surprenant de voir les conditions de travail actuellement désignées comme la source d'un mal-être.
CONCLUSION
[Correction : je n'ai corrigé que quelques fautes de langue, pas de contenu. Néanmoins, j'ai déplacé le paragraphe 1, qui apparaît en dernière sous-partie dans la copie de votre camarade]
Pour finir, / Pour conclure, on peut affirmer que le travail offre aujourd'hui de nombreuses possibilités de se réaliser/ s'épanouir, mais qu'il est également à l'origine de nombreuses souffrances et peut devenir un réel danger pour le bien-être. [A placer ici, plutôt que tout à la fin de la conclusion]Ainsi, on peut voir que le travail est d'abord important sur le plan économique, mais qu'il peut aussi conduire à la satisfaction personnelle. Pourtant, si aucun des deux aspects n'est rempli, les conséquences psychologiques et existentielles peuvent être graves.Comme nous l'avons déjà constaté, une grande partie du travail manuel est remplacé par des machines. Cela engendre de la précarité surtout chez les travailleurs peu qualifiés, car facilement remplaçables. Cela exerce une forte pression sur eux, ce qui peut susciter/ provoquer chez eux de l'angoisse, une peur existentielle, et donc de graves problèmes psychologiques. Le même effet est généré par la privatisation des entreprises publiques. Ces employés sont maintenant livrés à la volonté des chefs d'entreprise qui peuvent réduire leur salaire de façon importante. [Remarque du professeur : ce sont surtout les nouvelles pratiques managériales qui sont désignées comme responsables du mal-être au travail, notamment la demande de flexibilité]. Les suicides à la Poste ou chez France Télécom sont/ constituent de bons exemples des conséquences tragiques de cette pression professionnelle.[Il faudrait ajouter ici une ouverture : une nouvelle question à formuler, pour relancer le débat.]
dimanche 3 avril 2011
Correction du bac blanc: proposition de reformulation d'un essai
Aux élèves de Terminale:
1. Je vous propose ici la correction / reformulation d'un essai proposé par un de vos camarades pour le Baccalauréat blanc (il s'agit d'un des deux devoirs dont vous avez une photocopie). Je me permets de faire des remarques de méthode et de contenu.
2. Si vous le souhaitez, sélectionnez un passage de votre devoir (commentaire ou essai), je vous proposerai une reformulation (correction de la langue et de l'expression).
1. Je vous propose ici la correction / reformulation d'un essai proposé par un de vos camarades pour le Baccalauréat blanc (il s'agit d'un des deux devoirs dont vous avez une photocopie). Je me permets de faire des remarques de méthode et de contenu.
2. Si vous le souhaitez, sélectionnez un passage de votre devoir (commentaire ou essai), je vous proposerai une reformulation (correction de la langue et de l'expression).
Voici l'adresse à laquelle vous pouvez m'écrire: coursdfg@gmail.com
Le travail - Révolution industrielle
Je vous recommande la très bonne synthèse présentée sur un blog de professeurs d'histoire géographie de lycée:
- http://profshistoirelcl.canalblog.com/archives/2008/08/25/10493865.html.
Ils situent ce phénomène entre 1780 et 1880.
- http://profshistoirelcl.canalblog.com/archives/2008/08/25/10493865.html.
Ils situent ce phénomène entre 1780 et 1880.
mardi 29 mars 2011
Révisions de l'oral
Je vous rappelle que des synthèses relatives aux œuvres littéraires ont été publiées sur la page qui est consacrée à votre programme: l'une est consacrée au Malentendu, d'A. Camus, la seconde, aux Petits Poèmes en prose de Baudelaire.
Bon courage pour vos révisions!
Bon courage pour vos révisions!
lundi 28 mars 2011
Manon Lescaut - Organisation de l'étude du roman
Le planning a été mis à jour (le 3 mai)
N'oubliez pas que la Klausur aura lieu le mercredi 11 mai!
Lecture cursive au choix (à vous de vous procurer l'ouvrage de votre choix): devoir sur table le 7 juin.
- Le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot,
- et / ou L’Ingénu de Voltaire
Ce planning comprend notamment les exposés à préparer pour les cours de français à partir du mardi 22 mars. Les exposés seront présentés par deux élèves et seront le résultat d'un travail de préparation équitable.
Un compte-rendu écrit doit être présenté au professeur qui les publiera régulièrement sur le blog ou la plate-forme moodle du lycée.
Jour | Date | Sujets | Élèves | |
1 | Mardi | 14/03/11 | Film Beaumarchais l'insolent (extrait) | |
Jeudi | 16/03/11 | Correction du devoir sur table (Racine) | ||
2 | Mardi | 22/03/11 | Cours général sur le roman | |
3 | Jeudi | 24/03/11 | Exposé 1 : Le contexte historique du XVIIIème siècle/ Les grandes périodes | - Paul - Adrian |
4 | Exposé 2 : Le contexte particulier de la Régence | - Estelle - Lorraine | ||
5 | Mardi | 29/03/11 | Explication 1 : Incipit « Je suis obligé » à « ce qui excite la curiosité des paysans » > pp. 17-18 | |
6 | Jeudi | 31/03/11 | Exposé 3 :Biographie de l'Abbé Prévost : sa vie et son œuvre. La relation entre l'auteur et son personnage Des Grieux. | - Charlyne - Estée |
7 | Mardi | 05/04/11 | Explication 2 : Première présentation de Manon « J’aurais passé après cette explication » à «un sentiment de modestie ». | - Jean (élève absent ce jour) |
8 | Exposé 4 : La littérature au XVIIIè siècle : > les auteurs, les formes littéraires dominantes I. les précurseurs II. L'Essor des Lumières et causes de la montée des Lumières au début du 18e III. Les lieux des échanges culturels (salons, clubs) | - Johann - Eliane | ||
9 | Jeudi | 07/04/11 | Exposé 5 : La pensée des Lumières I les grandes notions : la raison, la nature, l'histoire, le progrès, dieu/ la religion naturelle II l'esprit scientifique III les idées politiques IV la raison et les idées esthétiques : l'émergence de la « sensibilité » | - Johannes - Arthur |
Semaine du 11 au 15 avril : pas cours (professeur en correction du baccalauréat) | ||||
VACANCES DE PÂQUES | ||||
Mardi 3 mai : pas cours (professeur au jury des épreuves orales du baccalauréat, Français Langue du partenaire) | ||||
10 | Mardi | 03/05/11 | Explication 1 : correction (à vous de préparer) | |
11 | Mardi | 10/05/11 | Explication 2 : Première présentation de Manon « J’aurais passé après cette explication » à «un sentiment de modestie ». (exposé déplacé pour absence) | - Jean |
12 | Merc. | 11/05/11 | KLAUSUR / Devoir sur table sur Manon Lescaut | |
13 | Jeudi | 12/05/11 | Correction de la Klausur | |
14 | Mar | 17/05/11 | Exposé 6 : Libertinage(s) du 17e au 18e siècle. | - Isabelle |
15 | Jeu | 19/05/11 | Exposé 7 : Le roman picaresque (le origines espagnoles du roman picaresque, ses formes en France, et éventuellement en Europe, au 17e et surtout au 18e siècle) | - Valentin - Mathias |
16 | Mar | 24/05/11 | Explication 3 : La scène du parloir de Saint-Sulpice, scène de réconciliation pp. 52-54 Lecture guidée de notre édition : suivez toutes les étapes de la page 83. | - Antoine |
17 | Jeu | 26/05/11 | Explication 5 : pp. 135-136 La dimension théâtrale du roman : la passion fatale | - Thomas |
18 | Mar | 31/05/11 | Explication 6 : La mort de Manon pp. 196-198 | - Lisa - Kévin |
19 | Jeu | 02/06/11 | Exposé 8 : Bilan sur l'interprétation du roman et histoire de sa réception depuis le 18e siècle. | - Benedikt - Antoine |
20 | Mar | 07/06/11 | Devoir sur table au choix : - sur Le supplément au voyage de Bougainville, de Diderot - ou sur L'Ingénu, de Voltaire | |
21 | Jeu | 09/06/11 | Bilans | |
VACANCES DE PÂQUES | ||||
22 | Mar | 21/06/11 | Révisions générales : les trois œuvres / groupements de textes étudiés cette année | |
23 | Jeu | 23/06/11 | Révisions générales : les trois œuvres / groupements de textes étudiés cette année | |
Voyage de fin d'année | ||||
Faire des fiches de révisions, etc. | ||||
dimanche 27 mars 2011
pour vos introductions - Le Malentendu
A. Contexte historique d'écriture
- Camus, en exil en France en 1942, 19431942, période de l'Occupation, Camus est engagé dans la Résistance pour lutter contre l'Occupant nazi : Camus faisait à nouveau l'expérience de l'exil, aux alentours de Lyon, et il a même envisagé d'intituler la pièce « L'exil » :CF La Préface : « Le Malentendu a été écrite en 1943, au milieu d'un pays encerclé et occupé, loin de tout ce que j'aimais. Elle porte les couleurs de l'exil. »Le contexte d'écriture est marqué par cette profonde nostalgie de Camus pour les paysages méditerranéens et la joie d'être près de celle qu'il aime, sa femme, Francine.
- Camus a fait un voyage en Bohème (Tchécoslovaquie) en 1936 : il en a peut-être rapporté l'histoire de la pièce , qui est aussi très connue dans de nombreux pays à travers le monde, depuis le Moyen Age (en France, chanson du Soldat tué par sa mère, en Bourgogne ; idem à Tours (fait divers qui se serait vraiment passé en 1796), légende également très répandue au Chili... Mais on peut surtout penser à un article portant sur un fait divers en janvier 1935, dans la presse algérienne.
- La pièce qui appartient au « cycle de l'Absurde », avec les autres œuvres Le Mythe de Sisyphe, L'Étranger et Caligula. Mais cette pièce lance aussi al réflexion sur la notion de révolte qu'il commence à conceptualiser à cette époque. Les personnages incarnent donc des idées, mais la pièce est également une « tentative pour créer une tragédie moderne ».
- Un texte souvent remanié, car reçu avec curiosité chez ses admirateurs, des critiques très fortes chez ses adversaires. La pièce a gagné en simplicité au fur et à mesure de la réécriture du manuscrit. Elle sera représentée pour la première fois au Théâtre des Mathurins (Paris), en juin 1944, puis à la télévision en 1950 ainsi qu'en 1955.
B. L'histoire du Malentendu
- Un fait divers, une légende...Celle-ci apparaît dans l'Étranger : Meursault découvre un lambeau de journal, dans sa cellule en prison. Il lit le fait divers : « J'ai dû lire cette histoire des milliers de fois. D'un côté, elle était invraisemblable. D'un autre, elle était naturelle. De toute façon, je trouvais que le voyageur l'avait un peu mérité et qu'il ne faut jamais jouer. »C'est justement le personnage de Meursault, qui refuse de se soumettre à la comédie sociale, qui formule la morale de la pièce et c'est enfin Maria qui la comrpend : « Oh ! Mon dieu, je savais que cette comédie ne pouvait être que sanglante, que lui et moi serions punis de nous y prêter » (Maria, III 3).=> Ce mélange, ou plutôt, cette simultanéité du naturel et de l'invraisemblable semble être pertinent pour définir la notion d'ABSURDE.
- Jan, incarne ce que les autres personnages n'ont pas connu : le bonheur. Mais Jan n'est pas conscient de son bonheur. Il est sans doute puni d'avoir voulu jouer avec ce bonheur vers lequel tous les personnages tendent. Il fait aussi en quelque sorte preuve d'orgueil, comme les personnages tragiques. Il revient et fait un caprice : il veut être reconnu, sans avoir à dire qui il est.Or il n'est pas d'abord Jan, aux yeux de sa mère et de sa sœur, mais un riche étranger qui pourrait leur rapporter beaucoup d'argent.
- Les exilées sont plutôt sa mère et sa sœur, auxquelles les terres pleines de soleil ont toujours été refusées, tandis que Jan revient volontairement dans ce pays pluvieux. Mais le crime horrible qu'elles commettent représente l'obstacle définitif à la vie dont elles rêvent. Il s'agit bien d'un quiproquo au sens d'incommunication où se trouvent les personnages du théâtre de l'absurde.
- Jan ne comprend pas qu'en refusant la sincérité, il entraîne tout le monde dans la tragédie : il reste « sourd » aux avertissements. C'est ce qui fait de cette pièce une tragédie selon Camus, la tragédie reposant sur l'aveuglement du héros qui n'emploie pas le langage qu'il faut.
- Cette tragédie moderne plaide pour une « morale de la sincérité », qui permet de s'aider soi-même et les autres (ce que Camus appelle la « révolte »). Jan aurait donc pu éviter le malheur.
Le théâtre d'Albert Camus - Le Malentendu
Voici une synthèse pour vous aider dans vos révisions.
SOURCES :
- Dictionnaire du Théâtre, P. PAVIS, Dunod
- Le théâtre, A. COUPRIE, Nathan Université, coll. 128
- Théâtre, Récits, Nouvelles, Albert CAMUS, édition La Pléiade
- Philosophie et histoire : un théâtre de l'engagement
Écho de l'histoire, le théâtre prend position dans les conflits idéologiques et les débats philosophiques. C'est le fait d'auteurs personnellement engagés dans l'action.
- Sartre (1905-1980) est inséparable de l'existentialisme : l'existence peut ni se déduire ou se démontrer : elle précède l'expérience. Plongé dans des conditions historiques et économiques qui définissent sa « situation », l'homme ne peut pas faire autrement que de construire sa liberté. Toute action, toute situation impose donc un choix qui engage chacun et autrui. L'homme doit donc inventer une solution conforme à sa dignité (Würde, Würdigkeit). La morale est donc éphémère et relative et est une création de chaque instant.
Exemple :
« Mon acte, c'est ma liberté », proclame le personnage Oreste dans la pièce Les Mouches (1943)
- Passionné depuis toujours de théâtre, Camus (1913-1960), se sert de la scène comme d'une tribune philosophique, un peu à la façon de Sartre. A l'origine est la prise de conscience de l' »absurde », cette découverte que, face à la certitude de la mort, « aucune morale, aucun effort ne sont a priori justifiables devant les sanglantes mathématiques de notre condition »
Exemple :
> Dans Caligula (1945), Camus présente les conséquences extrêmes. A la mort de sa sœur Drusilla, le jeune empereur Caligula comprend que « les hommes meurent et ne sont pas heureux ». Aussi veut-il changer l'ordre du monde. Usant de sa toute-puissance, il multiplie les folies et les crimes, moins par folie meurtrière que pour repousser les limites de sa liberté et du possible. Mais c'est pour s'apercevoir que l'on ne peut tout détruire sans se détruire
Dans le théâtre de Camus résonnent les interrogations de son temps :
> Les Justes (1949) mettent en scène un groupe de terroristes qui à Moscou en 1905 prépare un attentat contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Les trois premiers actes en relatent l'organisation : les deux derniers, les conséquences ; arrêté et condamné, Kaliayev reste jusqu'au bout fidèle à la cause de la révolution et meurt courageusement. Une question hante les personnages en permanence : a-t-on, même pour une cause juste, le droit de tuer ?
- L'absurde
L'origine de ce mouvement remonte à CAMUS (dans L'Étranger, ou Le mythe de Sisyphe en 1942) et à SARTRE (L'Être et le Néant, 1943).
Dans le contexte de la guerre et de l'après-guerre, ces philosophes ont brossé un portrait désillusionné d'un monde détruit et déchiré par les conflits et les idéologies.
Les pièces de théâtre de Camus et Sartre n'ont pas les critères formels des pièces appartenant au « théâtre de l'absurde » (pas d'intrigue ni de personnages clairement définis, le hasard et l'invention dominent) même si leurs personnages en sont les porte-parole philosophiques.
Albert CAMUS fonde la notion philosophique d'absurde, mais jamais ne souhaitera que l'on compare ses pièces à celles qui appartiennent au mouvement du « théâtre de l'absurde » : celles Ionesco, Beckett, etc. Il explique en 1955 que lui n'est pas allé vers l'humour, la fantaisie, alors que lui tient à la dimension tragique de ces pièces. Il refuse le comique grinçant, tout comme le sourire. Il s'attache au sérieux de ses pièces (pour certains, la preuve que Camus est dépassé par la modernité).
Philosophie de l’absurde
Les romans, les essais et les pièces de théâtre de Camus sont marqués par sa réflexion philosophique et politique.
L’Étranger (1942), l’un de ses premiers ouvrages, se caractérise avant tout par un style extrêmement neutre — ce que l’on appelle une écriture «blanche» — et méthodiquement descriptif. Le héros et narrateur, Meursault, un employé de bureau, y semble «étranger» à lui-même; dépourvu de sentiments vis-à-vis des êtres et des situations, il agit comme de manière machinale. La lumière, le soleil, la chaleur semblent être la cause d’une soudaine précipitation des événements : sur une plage, à la suite d’une bagarre, il tue un homme de cinq coups de revolver sans pouvoir fournir lui-même de véritable raison à son acte. C’est précisément dans ce décalage entre l’individu et le monde que se situe la dimension absurde de la condition humaine.
L’absurde comme réalité inhérente à la condition humaine est le thème central de la philosophie que Camus développa dans un premier temps. Le Mythe de Sisyphe, essai sur l’absurde, publié la même année que l’Étranger, aborde cette même idée d’un point de vue théorique : comme Sisyphe, condamné à pousser éternellement son rocher, l’Homme est voué à subir un enchaînement automatique d’expériences absurdes. Mais c’est paradoxalement dans la prise de conscience de cette situation qu’il est libéré car, délivré de toute illusion, il peut alors chercher le bonheur en goûtant le présent. Ainsi, à la fin de l’Étranger, alors qu’il se trouve dans sa prison la nuit qui précède son exécution, Meursault, devenu conscient et libre, profite intensément des derniers instants de sa vie.
L’homme révolté
Même si le monde n’a pas de sens, l’Homme ne saurait se passer d’une éthique ni renoncer à l’action. C’est donc l’engagement que Camus a exploré dans un second temps, en particulier dans son roman la Peste (1947). À Oran, dans les années 1940, des rats porteurs de la peste sont découverts et, dès la mort des premières victimes, les habitants placés en quarantaine et confrontés à leur sort présentent différentes formes de réaction : panique, indifférence, mysticisme ou résignation. Le docteur Rieux, bientôt rejoint par d’autres volontaires, décide de résister; son petit groupe s’organise alors pour soulager la souffrance et combattre le fléau. Dans ce récit symbolique, la peste est naturellement un emblème du mal sous toutes ses formes; mais elle agit aussi comme un révélateur qui met l’Homme face à lui-même, l’incitant au renoncement ou à la révolte.
La réflexion sur le thème de la révolte, commencée dans la Peste, est développée dans l’essai l’Homme révolté (1951). Camus y explique que la révolte naît spontanément dès que quelque chose d’humain est nié, opprimé; elle s’élève par exemple contre la tyrannie et la servitude. Parce que la révolte n’est pas un principe abstrait mais l’action nécessairement limitée d’un individu, elle représente, pour Camus, la seule «valeur médiatrice» grâce à laquelle l’absurde peut être provisoirement dépassé.
- Pourquoi Le Malentendu est-il une mise en scène de cette philosophie de l'absurde ?
- C'est par l'affrontement avec soi-même que l'on arrive à gagner sa liberté : il ne faut pas l'attendre des autres, surtout quand ceux-ci ont à affronter les plus grands maux (guerre, pauvreté, malheur...).> Jan n'a pas fait preuve de cette sincérité, il a joué avec la vie.> Il aurait dû se révolter contre la misère qui accable sa mère et sa sœur, d'autant plus qu'il serait le seul homme à pouvoir le faire (absence du père).
- Vision tragique, vision absurde
Du tragique à l'absurde, le chemin est parfois court, notamment :
- lorsque l'homme ne parvient plus à s'identifier à la nature de la transcendance qui l'écrase,
- ou dès que l'individu met en question la justice et le bien fondé de l'instance tragique.
Comme par exemple, toutes les métaphores de l'histoire comme mécanisme aveugle met en évidence la dimension absurde de l'action tragique
> BÜCHNER cherche à expliquer l'histoire et n'y trouve aucune signification et miyen d'action : « Je me suis senti anéanti sous le fatalisme affreux de l'histoire.[...] L'individu n'est que l'écume sur la vague, la grandeur d'un pur hasard, la domination du génie un jeu de pantins, un combat ridicule contre une loi implacable, qu'il serait sublime de reconnaître, mais qu'il est impossible de maîtriser. »
De nos jours, la confusion entre tragique et absurde est d'autant plus grande que les dramaturges absurdes (dont CAMUS, et Ionesco, Beckett) occupent le terrain de l'ancienne tragédie et renouvellent l'approche des genres en mêlant comique et tragique comme ingrédients de base de la condition absurde de l'homme.
On ne peut plus vraiment parler de tragédie dans les règles, mais il domine un fort sentiment du tragique de l'existence.
=> On peut donc parler à propos du Malentendu de tragédie moderne, où l'on voit transparaître la notion d'absurde, ou encore de drame moderne, où la dimension / le registre tragique est grand.
La vision classique du tragique.
Le tragique en littérature est lié aux rapports entre l'homme et le destin.
La « tragédie » vient du grec et désigne le chant du bouc, lors de son sacrifice en l'honneur de Dionysos.
La tragédie est dont un genre sacré et prend forme au théâtre.
Elle repose sur la conscience de la fatalité contre laquelle se brisent les actions humaines.
Le spectateur ressent alors terreur, pitié et admiration face à ce spectacle et est l'objet d'une catharsis, à savoir une « purgation des passions » (il se purifie de ses passions).
Les sujets tragiques sont souvent extraordinaires et, volontiers empruntés à la mythologie ou à l'histoire ancienne, ils mettent en scène des personnages aristocratiques qui, pris au piège, révèlent la puissance et la noblesse de leur tempérament (cruauté, héroïsme, sacrifice). " Le monde de la tragédie, écrit André Malraux, est toujours le monde antique : l'homme, la foule, les éléments, les femme, le destin. Il se réduit à deux personnages, le héros et son sens de la vie" (Le Temps du mépris).
la dramaturgie repose sur un état de crise, que les trois unités classiques condensent à l'extrême. L'action bannit la représentation de l'événement au profit de ses retentissements dans l'âme des personnages.
dans le registre tragique, le langage est noble; l'alexandrin lui prête souvent une solennité qui convient à l'expression de la plainte.
la dramaturgie repose sur un état de crise, que les trois unités classiques condensent à l'extrême. L'action bannit la représentation de l'événement au profit de ses retentissements dans l'âme des personnages.
dans le registre tragique, le langage est noble; l'alexandrin lui prête souvent une solennité qui convient à l'expression de la plainte.
- Le Malentendu, une tragédie ?
Une tragédie | … moderne | |
La forme | - pièce en trois actes | |
L'action | - la simplicité de l'action ; un moment de crise, le retour du fils - unité de lieu : l'auberge | - l'action n'est pas liée à la mythologie ou à l'histoire ancienne - la caractère invraisemblable de l'action |
Les personnages | Chaque personnage incarne une intention, une force simple Au départ, les personnages n'avaient pas de nom, ils étaient désignés par leurs rapports familiaux : « le vieux, la sœur, la femme, la mère » La signification évangélique des prénoms | - les personnages ne sont pas nobles - Jan se masque en cachant son identité : procédé propre à la comédie |
Le monde représenté | - la dimension symbolique de la pièce : un monde déchiré, jeté dans l'antinature et dans l'infanticide (vision camusienne de la tragédie et de la tragédie antique.) - la Tchécoslovaquie, pays de Kafka, symbolique du tragique de la condition humaine ? En tout cas, Europe centrale symbolique pour Camus de l'absence de joie. | Un cadre spatio-temporel peu propre à la tragédie : l'auberge est un cadre modeste, bien différent du cadre habituel de la tragédie (palais de rois, etc.) Des éléments n'appartenant pas à l'univers de la tragédie : - détails matériels : le passeport, la tasse à thé... (éléments du drame) |
Le langage | - un langage « insolite pour rejoindre le ton tragique » l'ambiguïté, l'éloignement des dialogues => « dépaysement » | - la langage naturel, familier, paroles insignifiantes de la vie quotidienne |
Le destin ? | - la figure du destin est présente (le vieux domestique) … | - mais ce destin, ce représentant de la transcendance ne parle pas : « dieu » est muet, voire refuse d'aider Maria. > la douleur, quand elle est trop grande, se vit dans la plus grande solitude |
Le héros | Jan, le héros tragique, a joué avec la vie, est resté « sourd » aux avertissements. Jan est en quelque sorte puni d'avoir joué avec le destin : il n'a pas pris la vie au sérieux et a entraîné les autres dans sa chute (sa mère et sa sœur, qui se suicident ; Maria, promise à la plus grande douleur) | |
« Le thème de la tragédie antique est ainsi la limite qu'il ne faut pas dépasser » (Camus) | ||
La vision du monde ; la leçon à en tirer? | Le spectateur peut être saisi de pitié et de terreur face à ce spectacle désolant. Une vision du monde souvent interprétée comme pessimiste. La tragédie est toujours « malentendu » au sens propre du terme, stupeur et même surdité. CAMUS : « Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils ne prennent pas un langage simple. Si le héros du Malentendu avait dit « Voilà. C'est moi et je suis votre fils », le dialogue était possible et non plus en porte-à-faux comme dans la pièce. Il n'y avait plus de tragédie puisque le sommet de toutes les tragédies est dans la surdité du héros. » | Camus veut éviter la désespérance et est soucieux de tirer la leçon de l'œuvre : une morale de la sincérité : « Car enfin, cela revient à dire que tout aurait été autrement si le fils avait dit : C'est moi, voici mon nom. Cela revient à dire que dans un monde injuste ou indifférent, l'homme peut se sauver lui-même, et sauver les autres, par l'usage de la sincérité la plus simple et du mot le plus juste. » |
Conclusion La forme, la technique théâtrale mise en œuvre |
Un souci affiché pour : le symbole ambigu, la cohérence, la logique, le naturel « Par un paradoxe singulier mais évident, plus les aventures du personnage sont extraordinaires, plus le naturel du récit se fera sensible : il est proportionnel à l'écart qu'on peut sentir entre l'étrangeté d'une vie d'homme et la simplicité avec quoi l'homme l'accepte. » « Dans une œuvre tragique, le destin se fait toujours mieux sentir sous les visages de la logique et du naturel. » > un appel à la révolte |
- La drame moderne (20è siècle) : entre diversité et « retour du tragique »
Drame : le drame est une appellation ambiguë.
Étymologiquement, drama signifie, en grec ancien, « action », il englobe ainsi aussi bien la tragédie que la comédie.
Il se spécialise dès la 2e moitié du 18ème siècle pour désigner un genre et une esthétique particuliers, qui donne lieu au 19ème siècle au « drame romantique ».
Ce genre met donc en question les distinctions antérieures entre tragédie et comédie, et revendique la volonté de représenter la vie sous tous ses aspects.
La diversité du drame moderne (début et milieu du 20ème siècle) ne permet pas d'en tirer une définition unique.
La notion de genre disparaît : s'ouvre la période de la « pièce ». La plupart des pièces sont ainsi intitulées « pièce » + un adjectif :
Ex : pièce en un acte/ en deux actes, anti-pièce, farce tragique ; pièces roses, noires, grinçantes, etc.
=> Il n'existe plus d'esthétique unificatrice. Tons, techniques et styles se mélangent et se juxtaposent.
Pourtant on peut voir se dessiner une tendance : le « retour du tragique » dû à la montées des périls et des idéologies (mythes anciens avec Cocteau, par exemple, ou encore Anouilh) qui adaptent les légendes et mythes (Œdipe, Orphée, Electre, Antigone) aux angoisses contemporaines.
- avec les guerres : une fatalité collective
- avec les cruautés : d'un certain humanisme
- avec la Résistance : une reconquête de la liberté et de la dignité
> la forme a évolué : nombreux anachronismes, modernisations
> le fond : le retour des mythes exprime l'inquiétude et l'horreur d'un temps qui retrouve :
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