lundi 4 avril 2011

Reformulations de passages de copies du bac. blanc


Voici la suite de la correction du baccalauréat blanc.
 
PROBLÉMATIQUE ET ANNONCE DE PLAN
  • Proposition d'un élève
    « Le métier doit être bien choisi pour qu'il fasse plaisir et c'est pas de surprise que « la plupart des Français associent le travail à la bonheur de vivre ». Mais en considérant les événements récents, c'est-à-dire les suicides à cause du travail, on peut se questionner sur les dangers générés par l'activité professionnelle. D'abord, nous montrerons l'importance du travail pour l'individu, et au second les effets négatifs possibles vont être présentés. »

    > première reformulation

    Le métier doit être bien choisi pour faire plaisir > pour permettre un réel épanouissement individuel et ce n'est pas une surprise que « la plupart des Français associent le travail au bonheur de vivre. » Mais en considérant les événements récents, c'est-à-dire les suicides à cause du travail, on peut se questionner sur les dangers générés par l'activité professionnelle.
    Dans un premier temps, nous montrerons quelle est l'importance du travail pour l'individu, puis dans un second temps, nous en présenterons les effets négatifs possibles.
     
    > seconde reformulation
         Le choix du métier est crucial par rapport à l'épanouissement de l'individu, et il n'est pas surprenant que «la plupart des Français associent le travail au bonheur de vivre. » Mais en considérant les événements récents, c'est-à-dire les suicides à cause du travail, on peut se questionner sur les dangers générés par l'activité professionnelle.
         Si, dans un premier temps, nous verrons en quoi le travail constitue un des fondements du bonheur de l'individu [annonce du grand I], nous devrons néanmoins examiner dans quelle mesure il constitue également un des facteurs les plus importants du mal-être contemporain [annonce du grand II].


    TRANSITION [proposition du professeur]

    Ainsi, le travail apparaît dans un premier temps comme le garant de l'épanouissement individuel. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que cet épanouissement n'est possible qu'à certaines conditions et qu'actuellement, le travail est souvent associé, comme le souligne son étymologie, à l'idée de souffrance. Il n'est donc pas surprenant de voir les conditions de travail actuellement désignées comme la source d'un mal-être.



    CONCLUSION

    [Correction : je n'ai corrigé que quelques fautes de langue, pas de contenu. Néanmoins, j'ai déplacé le paragraphe 1, qui apparaît en dernière sous-partie dans la copie de votre camarade]

    Pour finir, / Pour conclure, on peut affirmer que le travail offre aujourd'hui de nombreuses possibilités de se réaliser/ s'épanouir, mais qu'il est également à l'origine de nombreuses souffrances et peut devenir un réel danger pour le bien-être. [A placer ici, plutôt que tout à la fin de la conclusion]
    Ainsi, on peut voir que le travail est d'abord important sur le plan économique, mais qu'il peut aussi conduire à la satisfaction personnelle. Pourtant, si aucun des deux aspects n'est rempli, les conséquences psychologiques et existentielles peuvent être graves.
    Comme nous l'avons déjà constaté, une grande partie du travail manuel est remplacé par des machines. Cela engendre de la précarité surtout chez les travailleurs peu qualifiés, car facilement remplaçables. Cela exerce une forte pression sur eux, ce qui peut susciter/ provoquer chez eux de l'angoisse, une peur existentielle, et donc de graves problèmes psychologiques. Le même effet est généré par la privatisation des entreprises publiques. Ces employés sont maintenant livrés à la volonté des chefs d'entreprise qui peuvent réduire leur salaire de façon importante. [Remarque du professeur : ce sont surtout les nouvelles pratiques managériales qui sont désignées comme responsables du mal-être au travail, notamment la demande de flexibilité]. Les suicides à la Poste ou chez France Télécom sont/ constituent de bons exemples des conséquences tragiques de cette pression professionnelle.
    [Il faudrait ajouter ici une ouverture : une nouvelle question à formuler, pour relancer le débat.]

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